La plongée 

Plongée 



 

le Synthé

 

 

 

 

 

Anecdote au piano 

Un film, une mélodie 

Au piano de Paris Est

Papy adorait le film BIG avec Tom Hanks. Ce film le fascinait, notamment la scène mythique où l’acteur joue sur un immense piano au sol avec ses pieds. Mais lui, c’était sur un vrai piano qu’il allait surprendre son public.

Un jour, alors qu’il se trouvait à la Gare de l’Est, il aperçut un piano en libre accès, posé là pour les voyageurs de passage. Ni une ni deux, il s’assied, posa ses doigts sur les touches et se mit à jouer la célèbre mélodie du film.

Très vite, le son attira l’attention. Des adultes et des enfants s’arrêtèrent, intrigués par cette musique familière jouée avec tant de passion. Certains le regardaient avec admiration, d’autres fredonnaient doucement l’air. Une douce atmosphère s’installa dans le hall agité de la gare.

Puis, comme si de rien n’était, il se leva et reprit sa route, laissant derrière lui un moment suspendu, empli de musique et de nostalgie.

Les dimanches matin 

On s'en souvient encore 

Tous les dimanches matin, alors que la maison s’éveillait doucement, une mélodie familière résonnait dans les murs. C’était Jean, installé devant son synthé, les doigts agiles courant sur les touches. Il jouait toujours plusieurs morceaux, testant de nouvelles sonorités, parfois improvisant quelques notes au gré de son inspiration.

Mais il y avait une chanson qui revenait inévitablement, celle qui mettait tout le monde de bonne humeur : Femme Libérée de Cookie Dingler. Dès les premières notes, un sourire se dessinait sur les visages. Linda savait que c’était le moment de chanter avec lui, parfois en rythme, parfois en riant quand il exagérait certains accords pour les faire rire.

Jean , avec sa bonne humeur contagieuse, tapait parfois du pied en rythme, relevant la tête pour s’assurer que tout le monde suivait. Et à la fin, dans un dernier accord théâtral, il se retournait avec un sourire malicieux, fier de son effet. Ces instants, pleins de rires et de musique, restaient gravés dans les cœurs, comme un rituel joyeux qui marquait le début du dimanche.

Jésus que ma joie demeure 

Souvenirs 

Parmi toutes les musiques qu’il aimait écouter et jouer, une avait une place toute particulière dans son cœur  : « Jésus que ma joie demeure » de Johann-Sébastien Bach. Cette pièce le touchait profondément, autant par sa beauté que par ce qu’elle représentait pour lui. Sa mère lui avait offert le disque quand il était jeune, et depuis, cette mélodie l’a toujours accompagnée. Il la jouait souvent au piano, avec émotion et délicatesse, comme un lien précieux avec ses souvenirs, son histoire, et ceux qu’il aimait. C’était bien plus qu’une musique pour lui, c’était un moment suspendu, une paix intérieure, une joie simple mais immense.

Plus qu'un travail une passion 

Jean aimait profondément son travail. Il avait cette fierté sincère de travailler avec ses mains, de façonner, réparer, redonner vie à des choses anciennes. Il a eu la chance et l’honneur de participer à la rénovation de nombreux monuments historiques, ce qui lui tenait particulièrement à cœur. Il prenait soin avec passion et minutie chaque chose qu'il travaillait. Pour lui, ce n’était pas juste un métier, c’était un véritable art, une vocation.

« Le seul moyen de faire du bon travail, c’est d’aimer ce que vous faites. » – Steve Jobs

 

Merveilleux souvenir