Jean Taddeo 

Gianni, Giovanni pour la famille, Janot pour les amis et les copains, Nano pour le club de plongée, et enfin Jean pour la version francisée. Prénom qui lui vient de son grand-père paternel, comme le veut la tradition italienne, et dont il en avait le charisme aux dires de Nona, sa mère, et Marie-Louise, sa tante.

Il est né à Provins le 16-04-1959 et y a vécu toute sa vie. Hormis 3 ans a Marseille.

Il se faisait des connaissances partout où il passait. Il avait cette facilité de communiquer avec tout le monde. Il a passé ses vacances d’enfant et d’adolescent en Italie auprès d’une partie de sa famille restée là-bas, il lui en restait des souvenirs inoubliables mais aussi avec une partie de celle venue en France.

Il a également fait partie de diverses associations, notamment le foot, la plongée, et le son et lumière de Provins, où des soirées mémorables ont été organisées par ses différents clubs.

Son dernier travail, couvreur en monuments historiques, lui a beaucoup apporté. Et c'est devenu sa passion.

Un jour, il a fait la connaissance de celle qui deviendra sa future femme, voisine de palier de son meilleur ami, qu’il considérait comme son frère. Lui avait 17 ans, elle 14 ans, et il est tombé sous le charme. Mais la vie en a décidé autrement, il ne s’est rien passé, er chacun a fait sa vie.

Ils se sont retrouvés 10 ans plus tard, toujours sous son charme qui ne l’avait pas quitté. Lui toujours célibataire et elle avec un lourd bagage : 3 enfants. Sa gentillesse naturelle a fait qu’elle a été conquise et qu’il a accepté tout de suite à porter ce bagage comme si il était le père de ces innocents. Multipliant sa générosité et son empathie envers son épouse comme avec ses enfants, ainsi que toutes les personnes qu’il côtoyait, il n’a jamais failli. La dauphine rencontrée en Bretagne n’était pas sa maîtresse mais sa passion, et il a eu la chance de la vivre en nageant avec cet animal au plus près. 

Il avait un côté taquin et blagueur. Ah, Une phrase que lui disait son épouse : « Tu es le petit Jésus, et oui ta  mère s’appelle Marie et ton père Joseph.”

Alors, pour faire croire à sa femme qu’elle avait encore raison (ne contrariez jamais une femme, attendez qu’elle le fasse elle-même disait-il), il nous a quitter  à Provins le 29 mars 2024, jour du Vendredi Saint (comme Jésus), mais lui n’a pas su ou pas voulu trouver la sortie pour revenir. Il a préféré laisser derrière lui une belle image : celle d’un homme de pure bonté et de sincérité.

Il restera dans nos cœurs, quelqu’un qui a voulu aider son prochain comme il a pu, avec ses connaissances et ses moyens, mais toujours désintéressé, sinon de faire la fête ensemble.

Hommage à sa mémoire qui nous a rendus meilleurs pour certains.

En parlant de lui, à chaque fois que tous ceux qui l’ont connu se rencontreront, nous le ferons revivre.

16/04/1959 29/03/2024

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